Un T-shirt, une Histoire #1

Half Bob, amateur de rock indé, auteur de BD, du blog Gimme Indie Rock, inaugure cette nouvelle rubrique.

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Objet de fétichisme, délavé, jauni, troué, qu’importe, le t-shirt indé n’est pas un simple vêtement ! Nombre de passionnés de musique gardent précieusement dans leur placard toute leur collection, qui s’enrichit au fil des années. C’est souvent le premier souvenir d’adolescent, adulant un groupe. Le t-shirt marque une époque, un moment intense. Les amateurs indie les chérissent avec nostalgie, bonheur, se remémorant au passage leur achat lors d’un concert, le cadeau béni d’un ami.
Souvenir marquant d’un groupe, le t-shirt les accompagne dans un set, dans un festival, en soirée où il est choisit avec soin. Superstition même parfois : on ne porte pas le t-shirt lors du passage live du groupe… C’est sourire au coin que l’on croise un passionné. Signe de reconnaissance, de connivence, le t-shirt tisse des liens, suscite les discussions enflammées, les réminiscences de chacun. Nous avons tous tourné notre regard vers le mordu, l’exalté indé, l’amateur indie ! Le graphisme y a sa part, il attire l’oeil : cover d’album, photo de tournée, nom du groupe… Ah !!! Quels souvenirs ! The Wedding Present à la Route du Rock 2005, My Bloody Valentine à Benicassim 2008, PJ Harvey à la Route du Rock 98, Belle et Sebastien au Primavera 2011, Stereolab à l’Olympic de Nantes 2008…On pourrait en parler de nombreuses heures, un détail en entrainant un autre. Mais chut, c’est à vous de parler.
Ce sont pour toutes ces raisons, en tant qu’amateurs indé, que nous avions envie de lancer cette nouvelle rubrique « un T-shirt, une histoire ». Affaire à suivre. Pop is on Fire

Episode 1 avec Half Bob !

syHALF BOB (graphiste, auteur de BD, d’un blog BD dédié à la musique Gimme Indie Rock)

« Je possède plusieurs t-shirts de Sonic Youth : celui de Goo, celui de Sonic Nurse, et un t-shirt promotionnel de The eternal.

Mais mon préféré, celui que je porte le plus souvent -il est d’ailleurs bien esquinté à force de lavages- c’est celui de Washing Machine. Ce n’est pas mon album favori de Sonic Youth, mais j’adore ce visuel, conçu dès le départ comme un t-shirt, d’ailleurs.

Chaque fois que je le porte, j’espère secrètement déclencher une discussion enflammée sur le groupe, mais je récolte plutôt des commentaires sur le côté rigolo d’un t-shirt avec une machine à laver.

La photo date d’il y a deux ans, c’était au Festival de BD d’Angoulême, avec Hilaire Picault -rédacteur émérite chez Gonzaï– on avait fièrement tenté de reproduire la pochette du disque. »
Sylvain

washing machine

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