Retour en images sur la route du rock avec de très belles rencontres…
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Compte-rendu et reportage photos :
Nous en discutions en quittant l’hôtel ce matin. Un festival c’est comme un voyage. On part avec des représentations, des attentes et puis le voyage ne se passe pas comme prévu.
Un voyage c’est avant tout des rencontres.
Et il faut bien avouer qu’à Saint-Malo, ce week-end de Route du rock version hiver, nous avons fait de biens jolies rencontres.
Le chanteur des Local Natives, qui ont donné l’un des meilleurs concerts avec Clues (voir page samedi), avec Sylvain.L et son flyer Pop is on Fire! C’est décidé, la popisteam se laisse pousser la moustache…
Ne nous le cachons pas les deux grosses affiches de cette RDR étaient : The Horrors (vendredi) et The XX (samedi).
En ce qui concerne les premiers, ils n’ont jamais aussi bien porté leur nom, puisque leur prestation a été marquée par un évident épuisement physique, une chorégraphie poussive du chanteur et un son brouillon. On repart avec dans la bouche, un goût de vieux chewing-gum collé sous la table. Effectivement le concert est bien en dessous de celui donné à l’ubu à Rennes il y a quelques mois.
Quant à The XX, nous séchons encore nos larmes. RIP.
The Fiery Furnaces ont eu le périlleux honneur d’ouvrir le bal.
Quand on connait le son studio de ce groupe, on est tout d’abord surpris car là, live, ça cogne et plutôt sévèrement. Certains morceaux ont la complexité et la magnifique folie de Deerhoof. Derrière sa frange de jeune fille, Eleanor la chanteuse (qui n’est pas sans nous rappeler PJ Harvey), se mue en diablesse et nous impose un rythme élevé. Pas le temps de reprendre sa respiration, juste quelques secondes pour s’amuser du guitariste qui se fend de plusieurs sourires énigmatiques. Sphinx. A défaut d’être géniale, la prestation est agréable et constitue une mise en oreille dynamique et sympathique. Du vrai rock’n roll pour résumer.
La popisteam a fait de la concurrence à l’équipe de Top of the folk également présente et armée de flyers. Rappel, Top of the folk 4, c’est à Rennes les 11, 12 et 13 mars.
A côté de la Beach House, les parasols sont de froufrous blancs. Ce sont deux jeunes hommes en costard qui préparent ce décor. Et au coup d’envoi, on se rend compte que ces deux jeunots endimanchés sont les musiciens du groupe. Sur la plage de l’Omnibus, Victoria Legrand se met à jouer la vahiné.
Du côté des costards, c’est sérieux, carré. Ça fonctionne bien.
On pourrait reprocher à la chanteuse de Beach house une mise en scène un peu chargée (le jeu des cheveux à la Dalida, où le doigt sur les lèvres …). On pourrait trouver à redire sur l’enthousiasme, le bonheur, le soleil un peu pâle sur Beach house. On pourrait…mais on ne le fait pas, car il y a du talent, énormément de talent sur le sable.
Et puis il y a cette voix incroyable… Quand elle chante « i don’t want to know… better times », c’est assez magique… L’album « Teen Dream » est superbe, l’un des meilleurs de ce début 2010.
Un hôtel sans étoile pas très loin de l’omnibus. La classe…
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